Dom Kennedy, voyages et millions de dollars

dimanche 11 mai 2014, par Antoine Laurent.

En 2008, Dom Kennedy popularise le sundae pastèque en bord de piscine. Quatre ans plus tard, il démonte ta conception d’une soirée réussie et t’impose son genre de party. L’année suivante, en 2013, le natif de Leimert Park sort son premier album, Get Home Safely, en écoule 12 000 copies la première semaine et met claques sur claques aux majors qui rêvent de le signer. Une réussite à peine surprenante : sa mixtape phare, Yellow Album, a été téléchargée près de 300 000 fois sur Datpiff à ce jour. Non, le rappeur le plus chill de Cali n’a besoin de personne, il fait tout tout seul.

Le samedi 5 avril dernier, Dominic Hunn, de son vrai nom, est de passage à Lyon dans le cadre de L’Original Festival (notre report texte, photos et vidéo de la soirée). Affublé d’un maillot des Kings floqué Gretzki sur le dos et accompagné de la nonchalance californienne qu’on lui connait, Dom Kennedy retourne la scène du Transbordeur. Coups de soleil sur la pâle chair des gones présents. Quelques heures avant son set, on s’est installés dans un canapé et on a discuté : ses voyages loin de sa Californie chérie, les faux deals des majors, les millions de dollars et l’incapacité des gens à le mettre en cage. « I’m the most untrappable person there was and that ever lived.« 

Entretien réalisé avec l’aide de Cédric Lenerand, grâce au hook up de Max Robin et du collectif L’Original. Au passage et si tu ne veux pas t’en mordre les doigts, un autre Californien de talent débarque à Lyon ce lundi : ScHoolBoy Q. Ajoutez-y le fantasque Joke et le dernier prodige de TDE, Isaiah Rashad, et vous avez une scène à ne louper sous aucun prétexte.

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