Lucio Bukowski met en image ses tourments

vendredi 13 mai 2016, par Yassine Ghanimi.

« Le vieillard a dit jadis : Ogni giorno è la scuola. » C’est un Lucio Bukowski en quête de sagesse mais toujours fidèle à lui-même qui revient, pour le plus grand bonheur de ses adeptes. L’air de rien, la figure de proue de l’Animalerie continue de tracer son bonhomme de chemin, avec une productivité déconcertante. D’autant que ses nombreux projets nous laissent rarement sur notre faim.

Déjà, l’été dernier, nous évoquions la sortie de son EP en étroite collaboration avec le beatmaker Oster Lapwass. Moins d’un an après, les deux compères se rassemblent de nouveau. Deux mois d’intense création pour donner vie à Oderunt Poetas, un nouvel album disponible le 3 juin prochain. Un premier extrait franchement intriguant a d’ailleurs été mis en ligne le mois dernier.

Cette fois, le second track dévoilé est mis en image par Thomas Leroudier dans la capitale des Gaules. On y découvre le rappeur en toute simplicité, dans un registre qu’il connaît bien : un rap à la fibre poétique et philosophique qui jette un regard aiguisé sur son environnement (« la rue est pleine, la nuit vide, disons le truc habituel ») tout en livrant ici et là quelques touches personnelles (« la faucheuse m’a raté une fois donc je respire en double »). Vivement juin.

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