[Report] Naive New Beaters x Pulpalicious x Jupiter @ La Vapeur

mardi 23 octobre 2012, par Florian Berger.

[wide]
[/wide]

Bon, à la base mon truc c’est plutôt le hip-hop. Peu habitué à participer à des concerts d’autres genres musicaux, j’ai décidé de me lancer dans le grand bain, pour ce qui est clairement le concert évènement à Dijon. Ne vous moquez pas. Entre les  Naive New Beaters, Jupiter et Pulpalicious, le line-up est alléchant. Connaissant les NNB pour leur énergie déployéé sur scène, il fallait que je pose une oreille attentive sur les deux autres groupes, puisque je ne les connaissais que très peu. Je débarque donc à La Vapeur vers 20 heures. Le concert étant annoncé à 20h30, la moitié du public prends place tranquillement dans la salle tandis que d’autres prennent une bière au bar pour patienter : oui, j’ai opté pour la deuxième solution.

20h30, c’est Jupiter qui ouvre les hostilités. Signés sur le label Kitsuné qu’on ne présente plus, ils viennent présenter leur album Juicy Lucy. Toujours pas évident de commencer un concert, mais Quarles et Amélie qui forment le duo s’en sortent plutôt bien, la salle se remplit et les applaudissement fleurissent. Amélie motive la salle avec un certain charme, il faut bien l’avouer. Quarles, quant à lui, gesticule dans tout les sens et donne de l’énergie à un public qui se montre réceptif. Ce mélange électro-funk me fait tomber sous le charme du groupe, qui impose un style musical original et envoûtant.

Leur show terminé, c’est à Pulpalicious de reprendre le flambeau, mais le groupe voit les choses en grand avec notamment des jeux de lumières pour le moins impressionnant. Le temps de mettre ça en place, j’ai le temps de reprendre une bière et de prendre l’air avant de rentrer dans cette bouillotte  On m’a mis en garde, Pulpalicious en concert c’est quelque chose.

22 heures pétantes, Pulpalicious arrive dans une salle quasiment acquise à leur cause. Originaire de Dijon, cette bande de potes joue à domicile devant leurs proches. Un décor imposant est mis à disposition avec les jeux de lumières. Les quatre artistes ont chacun leur platine, on se croirait devant C2C. Dès la première chanson, j’ai vite compris que ces mecs la étaient très forts, enchaînant des scratchs démentiels et dépensant une ardeur folle, le public et moi-même sautillant à tout va. On vient de basculer dans une autre dimension. Ancien participant au DMC, Pulpalicious conquis tout son monde avec un concert très minutieusement préparé, ne laissant rien au hasard. Après une dizaine de morceaux, le groupe se retire; je n’ai pas vu le temps passer mais mes jambes si, des douleurs se font ressentir, et dire qu’il reste les Naive New Beaters . Une troisième bière me remettrait bien d’aplomb …

On sent l’excitation grimper avant cette première des Naive New Beaters dans la capitale bourguignonne. 23 heures 30, c’est l’heure, la salle est pleine, les NNB commencent le show. David Boring, le chanteur, enflamme La Vapeur avec ses petits pas de danse si particuliers et ses blagues envers les deux autres membres, Martin et Eurobélix. Le public est conquis et les Naive New Beaters déballent les morceaux de leur nouvel album La Onda, sorti il y a un mois. Pour chaque titre, David plante le décor avec quelques phrases, qui sont souvent très drôles et donnent quelques références sur la ville de Dijon. On passe un agréable moment.

00h45, le concert est terminé, il est temps de rentrer à la maison. Ou pas. Cette soirée se prolongeait dans un club de la ville où les Pulpalicious remettaient le couvert jusqu’au bout de la nuit, accompagnés de Vicarious Bliss (Ed Banger), Missil (Citizen Records), Mr Viktor (Beat Assailant) ou encore Dabeull (Blood Music). En plus, il y avait de la bière.

Crédit photo : Arnaud Da Costa

Article recommandés

Une nuit avec Panama Bende
Jamais deux sans trois. Après avoir invité Caballero, JeanJass, Di-Meh, Ichon et Prince Waly, nous nous sommes associés une troisième fois avec Totaal Rez pour remplir le Transbordeur, à Lyon, de…
Mick Jenkins : ‘L’amour m’a rendu humble’
À l’invitation de Notorious et Panthers Prod, le Chicagoan Mick Jenkins foulait les planches du Club Transbo (Lyon) en octobre dernier pour confirmer tout le bien qu’on pensait de lui. Son…

les plus populaires