SURL Awards // Les Artistes de l’année

mercredi 26 décembre 2012, par Joackim Le Goff.

2012, une année bien riche sur SURL : de nouveaux rédacteurs, des centaines de #sonsfrais, des dizaines de chroniques et autant d’interviews et report sur le terrain. Enfin, tout ça ne vaut pas le lancement de notre version anglaise. Sans compter que vous êtes toujours un peu plus nombreux à nous suivre, de loin notre plus beau cadeau de Noël. Les lecteurs savent qu’on a l’habitude de décerner nos Awards maison entre deux copieux repas de fin d’année. On repart donc pour un tour, puisque les Mayas nous l’ont permis.

Après notre sélection musicale, on enchaîne sur les artistes de l’année. Ici aussi, on a élaboré deux listes : les artistes marquants et/ou révélations, et ceux qui se sont fait remarquer de manière plus décevante, voire ridicule.

Les artistes dont on se rappellera.

Sylvain : Kendrick Lamar
Merci Kendrick d’avoir sauvé cette année 2012 avec un excellent album retrospectif. Straight Outta Compton.

Joackim : Ab-Soul
L’autre visage de la Californie, sombre et tourmentée. Album de folie, « Control System » marque une nouvelle tendance du rap westcoast. Le suivant qui s’annonce encore plus dark.

Thomas: Bago
Parce que je suis sûr qu’elle explosera en 2013 et qu’on a toujours envie d’avoir une longueur d’avance sur SURL.

Marine T : Melody’s Echo Chamber
Ma grosse découverte de l’année, version féminine de Tame Impala, on lui souhaite une bonne route avec 2013.

Simon : Kaaris
Parce qu’il est vulgaire, a 50 cm de tour de bras et qu’il a pondu la tape la plus prometteuse de 2012.

Tiphaine J : Alt-J
Un nom original, de la folk comme on en avait pas entendu depuis longtemps et des mecs sympas.

Florian : Apollo Brown
On ne peut pas remettre des awards sans citer Apollo Brown qui a été sur tous les fronts cette année. Deux albums, un avec OC puis avec Guilty Simpsons. Deux grands opus, qui sont dans mon top 10 de ce millésime 2012 : Apollo brille par ses productions underground et redonne à Detroit ses lettres de noblesse.

Antoine : Action Bronson
L’inverse du mec d’en dessous. Une gueule d’ange, un vrai style, un flow rare, un timbre de voix unique. Le tout dans très bon délire.

Etienne : Macklemore & Ryan Lewis
Incontournable révélation 2012 pour le grand public avec l’album « The Heist »

Alix : Joey Bada$$
J’aurais pu aussi mettre Julio Bashmore, Azealia Banks, Kendrick Lamar, Flying Lotus ou Michael Kiwanuka. Mais l’année 2013 risque d’être Pro ERA.

Julie : 1995
Un peu facile, un peu évident…mais bon, après 2 EPs plus que prometteurs, une tournée des festivals dantesque, un Bercy et un Olympia, les 6 MCs ont encore trouvé le temps de balancer par ci par là des projets solos et des freestyles pertinents tout au long de l’année et se sont mis la France entière dans la poche en un temps record. Leur premier album, comme une dernière pichenette, sortira le 31 décembre. Alors oui, 2012, c’est clairement leur année. Rendons leur.

Marine C : Macklemore & Ryan Lewis
Pas fan de hip-hop à la base, le duo a su me convaincre. La belle découverte de l’année.

Les artistes à oublier.

Marine T : Sébastien Tellier
D’autres adhèrent et adorent, pas moi, bien au contraire.

Simon : Zifou
Qui sont ses fans ? Quelles sont leurs revendications ?

Sylvain : Chief Keef
Un minot qui surfe sur la vague du succès grâce à un banger ultraviolent. Passez votre chemin, il n’y a vraiment rien à voir.

Tiphaine J : Electric Guest
Incompréhension face à l’engouement pour ce groupe.

Julie : Beach House
Faut vraiment m’expliquer pourquoi tout le monde aime tant Beach House. Comment on peut venir de Baltimore et faire de la musique aussi chiante ? Ils sont tombé dans une marmite de Doliprane quand ils étaient petits ? Ok c’est sympa, mais franchement j’ai qu’une envie quand je commence à écouter « Bloom », c’est de changer et de mettre autre chose. Ca ressemble à tout, en moins bien. Donc c’est bon on a compris, merci Beach House, au suivant. Et pendant qu’on y est, qu’on enterre leurs auditeurs larmoyants en chemise Carven aussi, 2013 : rap jeu & B-boys !

Joackim : Disiz
Plus qu’une déception, un coup de poignard musical :  Extra-Lucide est faussement moralisateur, dénué d’âme, poli pour plaire à un néo-public rap qui exige un discours un peu rebelle, mais pas trop. Comme Jordan, Disiz n’aurait pas dû sortir de sa retraite rap. Je retourne écouter « Disiz The End », sa véritable fin.

Antoine : Danny Brown
Un flow de merde, une voix de merde, une gueule de con et un talent inexistant. #overrated

Etienne : 50 Cent
C’est qui lui déjà ?

Alix : Iggy Azalea
Une barbie girl de plus, vite révélée, vite zappée.

Rachid : Psy

Florian : 2Chainz
Je me demande toujours pourquoi à 36 ans, on commence à parler de lui. Un des pires albums de 2012, aucun flow, aucun charisme.

Thomas: Lupe Fiasco
Super difficile d’encaisser un album encore une fois décevant de la part d’un mec que je respecte depuis que j’écoute du Hip Hop. Il en faudra beaucoup pour me faire changer d’avis.

Marine C : Carly Rae Jepsen
Parce que vraiment j’y arrive pas.

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