Dix clips de rap (très) gênants

jeudi 12 novembre 2015, par SURL.

Les abysses d'Internet. Quand regarder des clips de rap finit par vous plonger dans le deep dark web à la recherche de votre amour-propre perdu. Entre plaisir coupable et moments de gêne flagrants, on vous propose une sélection de dix vidéos ratées.

Il y a maintenant quelques semaines, Drake sortait le fameux clip de "Hotline Bling", tube interplanétaire. Quasiment aussitôt, les Internets explosent. La vidéo est reprise aux quatre coins du web, autant sur les grands médias que sur les sites spécialisés. Sur les réseaux sociaux aussi, et surtout. Composé d'une multitude de petites séquences cocasses où le rappeur de Toronto s'essaie à quelques pas de danse gênants, le clip est une inépuisable mine à gifs, Vine et autres habiles détournements. Un excellent coup de communication de la part de Drizzy et son équipe qui ont évidemment conçu cette vidéo pour qu'elle soit le plus virale possible. Les drôles de gesticulations du Canadien n'ont, au final, rien d’embarrassant. Car volontaires.

Drake a donc inventé le clip de rap volontairement ridicule, en riant de lui-même. Chapeau. D'autres vidéos ont également beaucoup fait rire les Internets en étant tout aussi absurdes et drôles. Parfois, elles ont même suscité la plus grande incompréhension. Chapeau bis. Problème : ce n'était pas voulu. Sélection de dix clips de rap qui nous ont fait peine.

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Jul – Briganter

Chemise hawaïenne entrouverte, lunettes de soleil approximatives et peroxydage aléatoire, les premières secondes de « Briganter » annoncent la couleur. Dans son clip, Jul rejoue ton été de 3e B et tes premiers rapports à l’alcool à Palavas-les-Flots. Et la danse qui va avec. Un déhanché coupé-décalé à faire rougir Drake qui en ferait presque oublier les deux brigands masqués à la 40e seconde de la vidéo – si si, c’est des bandits – et la réalisation ébouriffante aux effets hollywoodiens. Les moqueries ou critiques n’y feront rien. Jul assume. Au fond, c’est pour cette authenticité et ce naturel parfois un peu gênant qu’on l’aime.

Nice Coast – Gangsta Party

Chichon, nichon, cash. Les grands poètes de Nice Coast nous ont sorti le guide de la soirée gangster en vidéo. Tout y est. Et comme s’il fallait une preuve de plus que regarder Scarface peut vraiment nuire à la créativité, on a droit à la scène de baston – aka une fausse baffe. La mention spéciale va au manque total et assumé de synchronisation des lèvres sur les paroles. Le clip a dix piges ; si on est obligé aujourd’hui de le regarder au second degré, on ne sait toujours pas si les rappeurs de Nice en étaient équipés.

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