[Chronique] Onra – Deep In The Night

lundi 18 juin 2012, par Alix Bourdelon.

Fan d’Onra à ses premières heures et des beats enflammés des Chinoiseries, le parisien était considéré comme un des beatmakers les plus talentueux et créatifs de l’hexagone. Son EP « Long Distance » l’avait propulsé à un autre niveau, sa signature sur Fool’s Gold d’A-Trak en est la preuve concrète. Maintenant, le français doit assurer pour sa première sortie sous les couleurs de son nouveau label, avec Deep In The Night.

Onra a cette fois-ci abandonné ses origines asiatiques, il a décidé de ne jouer que sur les synthés. On ne lui en veut pas. Il marque la transition entre ses anciens albums et son premier EP sous un gros label. On se retrouve avec un mélange de synth pop/funk et hip-hop. Tout ça avec une allure vintage assez incroyable. L’EP est fait de vieux samples pourtant il sonne « nouveau ». Retour dans le futur style. Il n’empêche que l’on a le droit à un nouveau feat avec T3 des Slum Village, comme sur Long Distance, et il est tout aussi réussi. Les synthés lumineux de L.O.V.E sont parfaitement choisis tandis que les vocals de Somewhere nous amènent tout droit dans les années 80.

Même s’il a fallu plusieurs écoutes pour concrètement apprécier ce nouvel EP – un peu vide -, Onra propose au final une galette courte mais qui fera le bonheur de ses fans et des autres qui avaient pu être rebutés avec ses différentes mélanges dans les Chinoiseries ou Long Distance.

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