The Cool Kids est un groupe originaire du Midwest des Etats-Unis, composé de Sir Michael Rocks ainsi que de Chuck Inglish. Figurez-vous que ces deux artistes ce sont rencontrés via Myspace en 2005 et que depuis, ils ne se sont pas quittés. Ils font partie de la vague de ce que certains appellent le Hipster-Hop avec The Knux, Mickey Factz, Izza Kizza, Kid Cudi et d’autres. Ce hip-hop alternatif ne se traduit pas que par la musique, mais également par un style vestimentaire affirmé. Fini le baggy et le tee-shirt XXXL, place aux pantalons plus moulants, aux sneakers originales et aux accessoires en tout genre pour se démarquer.
Bref, après plusieurs EP et mixtapes, voici le premier album des Cool Kids,When Fish Ride Bicycles, sorti sous le label Green Label Sound. Un LP proposant des collaborations plutôt intéressantes. On retrouve en effet Ghostface Killah, Travis Barker, Bun B, Asher Roth, Chip The Ripper, l’inévitable Pharrell,… Mais voilà, pour moi, ça ne suffit pas. Cet album m’a un peu déçu et j’ai beau l’écouter en boucle depuis une semaine, je ne suis pas convaincu. Certes il y a du niveau, certes il y a du talent, certes il y a du travail. Mais le tout est quand même insuffisant pour un premier album. C’est fade, on se fait chier. Je pense à « GMC », « Boomin » ou encore « Sour Apples ». Dans ces chansons, je trouve la production sans grand intérêt et les feats n’ajoutent aucune plus-value. On aurait largement pu se passer de ces tracks.
Concernant le reste de l’album, c’est pas trop mal, mais pas incroyable non plus. Les beats – quasiment tous réalisés par Chuk Inglish – ne sont pas très élaborés à mon sens. On sens qu’il y a du boulot dans l’ensemble et de la qualité de la part de certains invités, comme dans « Roll Call » par exemple. Sauf qu’en général, cela reste assez badant, on a du mal à rester focalisé sur l’album. « Rush Hour Traffic » , l’intro de l’album reflète un peu l’ensemble : pas mauvais, mais répétitif et sans trop d’originalité.
Néanmoins, la fin de l’album relève le niveau, merci les Neptunes. En concoctant des bonnes boucles sur « Get Right » et « Summer Jam », ils réussissent à donner un côté estival et coloré qui manquait cruellement jusqu’ici. Je retiens également le feat avec Bun B « Gas Station » qui contient un bon refrain. Mais c’est tout et cela fait peu je trouve.
Je vous rassure, la qualité de l’album demeure correcte, mais même les chansons qui ressortent de l’album ne sont pas extraordinaires. C’est moyen, j’ai eu du mal à apprécier et pourtant je suis ce groupe depuis le début; même si je n’ai jamais trop accroché au style, un avis personnel, je m’attendais à un premier album un peu plus surprenant. Pour une prochaine fois peut-être…
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