Les 10 meilleures B.O. de la blaxploitation

lundi 21 mars 2016, par Robin Berthelot.

Retour dans les seventies. Outre l'aspect purement cinématographique, la période blaxploitation – ce genre qui consacrait toute sa production à la valorisation de la population noire en leur attribuant les premiers rôles et en défendant passionnément leur culture face à celle des blancs – a engendré quelques bandes originales de films qui valent leur pesant d'or. Véritables mines de samples, nous vous les listons aujourd'hui.

Les années 70 sont marquées par l'émergence de tout un sous-genre du cinéma d'action : le courant blaxploitation. Pourtant, alors que le genre est souvent rabaissé à des purs films d'exploitation, il compte comme tout genre son lot de pépites, de bizarreries et de chefs-d’œuvre certifiés. Surtout, il marque les débuts d'une représentation réellement positive des Afro-Américains à l'écran, alors jusqu'ici castés dans des rôles de domestiques ou de bouche-trou comique – et cet héritage se ressent encore aujourd'hui. Evidemment, le genre ne tarde pas à attirer un grand nombre de chanteurs noirs américains prestigieux : James Brown, Curtis Mayfield, Marvin Gaye, qui s'illustrent sur les bandes originales des films. En s'inspirant d'un article publié sur le média anglophone FACT Magazine, on a sélectionné pour vous les dix meilleures.

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Roy Ayers – Coffy

On parlait tout à l’heure de Tarantino, et s’il est un film qui a durablement marqué l’ex-employé de vidéoclub devenu auteur surpuissant, c’est bien Coffy, qui partage avec Jackie Brown son héroïne, la ravissante Pam Grier. À film emblématique (Coffy est l’un des premiers et l’un des plus badass personnages féminins du genre), B.O. qui ne l’est pas moins, puisque c’est le mythique Roy Ayers, l’un des créateurs du jazz-funk, qui est ici aux manettes.

Willie Hutch – The Mack

« I choose you, babe », entonnaient les cœurs sur le désormais mythique « International Players Anthem » d’Outkast et UGK. Ce que l’on sait parfois moins, c’est que le (génial) morceau original provient du film The Mack – on vous laisse deviner de quoi ça parle – avec la légende Richard Pryor devant la caméra.

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