[Découverte] Matt Easton, cendrillon du ghetto

samedi 12 janvier 2013, par SURL.

Matt Easton, c’est un peu le genre de mec que tu découvres et dont tu t’étonnes qu’aucun article n’ait été écrit dessus sur SURL. Le genre de mec qui te donne envie que l’été arrive, qui te donne aussi envie d’aller vivre aux States. Toute ressemblance de  blaze avec un ancien artiste R&B français est fortuite et ne va pas plus loin.

Le jeune artiste – né et élevé à Chicago – est avant d’être un rappeur, un très bon compositeur. A l’origine de la grande majorité des beats de ces quatre dernières mixtapes, Matt Easton  possède un réel talent, paradoxalement mis en lumière sur une reprise, « Live Life », d’ailleurs son morceau le plus – le seul – connu.  Tel un Asher Roth dans « I Love College », il te fait clairement regretter l’université française.

Cette fierté pour leurs facultés, en l’occurrence les Jayhawks de Kansas University, on la retrouve  également dans la chanson « RockChalk ». Hymne à la fraternité qui existe au sein des universités américaines.

Bien que les paroles n’aient rien de fantastique, on apprécie la qualité et la diversité des prods, comme au piano dans « Kryptonite » ou « Jet Life« . Quand Matt Easton ne produit pas ses sons, ça passe plutôt pas mal aussi : « Don’t know why« , reprise de Norah Jones donne un air hip hop à une chanson qu’on n’aurait jamais vu sous cet angle ; on apprécie aussi la reprise « Can We Get Much Higher » du « Dark Fantasy » de Kanye West qui donne un style différent à une chanson qu’on aime déjà forcément.

En résumé, Matt Easton est une belle découverte, en aucun cas le prochain Eminem hein, mais un artiste qui mérite d’être écouté et vous apportera un peu de chaleur histoire de passer l’hiver.

Télécharger ses dernières mixtapes: ME. Musique ; Old Hickory.

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