Photos : quatre artistes marquants du Pitchfork Music Festival

mercredi 2 novembre 2016, par Antoine Laurent.

Des grand(e)s et des futurs grand(e)s. La semaine dernière, nous avons erré dans les différents lieux du Pitchfork Music Festival 2016, à Paris, à la recherche des quelques artistes hip-hop de la programmation – une définition vague, réductrice et subjective à souhait, mais en 2016 chacun délimite ses propres cases. Oui, il y en avait quelques uns, comme nous vous l’indiquions ici : Manast LL’, Loyle Carner, Tommy Genesis, Clams Casino, Ryan Hemsworth, Tommy Genesis ou encore Abra, pour ne citer qu’eux, sans compter les têtes d’affiche qu’étaient DJ Shadow et M.I.A. Nous avons pointé notre objectif vers quatre d’entre eux.

Dans le cadre du Pitchfork Avant-Garde, au Café de la Presse à Bastille, Tommy Genesis nous a impressionné avec un show énergique et prenant face à un public qui ne semblait, de prime abord, pas forcément disposé à s’ambiancer outre mesure. L’artiste d’Awful Records, malade, a retroussé les manches de sa large chemise pour cracher quelques flammes bien venues. En fin de show, nous l’avons retrouvé dans une rue adjacente pour prendre quelques clichés.

Samedi, à la Grande Halle de la Villette, nous faisions parti des warriors à s’être pointés dès 17h30 devant l’une des deux scènes du festival pour assister au live de Joey Purp. Sans trembler, le Chicagohan a commencé son show devant 40 personnes et a fini par en faire sauter 300. Une attitude, une présence scénique et une technicité qui nous ont bluffées, même si nous nous y attendions. Quatre heures plus tard (d’où l’utilisation du mot « warrior »), c’est Abra qui nous laissa pantois. L’autre pépite d’Awful Records a confirmé tout ce que l’on pensait d’elle : si vous la voyez très bientôt tout en haut de l’affiche, n’en soyez pas surpris. Seule en scène, sans même un DJ – elle balancé elle-même ses instrus via une MPC -, l’artiste a chanté, dansé et impressionné la large foule venue admirer ses prouesses.

Si de près la scène paraissait bien large pour la chanteuse d’Atlanta, il suffisait de prendre un peu de recul pour réaliser, en fin de compte, qu’elle y brillait d’autant plus. Sans artifice, elle a éclaboussé de son talent les milliers de personnes regroupés dans la Grande Halle de la Villette. Ces mêmes personnes qui, dans la foulée, se sont précipitées devant la seconde scène où M.I.A., reine de la nuit, faisait son apparition. Bien accompagnée par une backeuse du tonnerre et deux danseuses énervées, Mathangi a mis du temps a se chauffer. Non, sur scène M.I.A. n’est pas Beyoncé, mais son charisme et son bagage artistique compensent son manque d’en train. De quoi faire rugir les 7000 personnes qui avaient fait le déplacement dans le Nord de Paris.

Bien sûr, cette sélection est subjective et est en accord avec ce que nous avons vus de cette édition 2016 du festival, en lien avec la ligne éditoriale de SURL. On le précise quand même, sait-on jamais.

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