Solidays et la grisaille – Face A

lundi 1 juillet 2013, par Antoine Laurent.

Du 28 au 30 juin, la quinzième édition du Solidays a réuni plus de 170 000 personnes. Deux de nos rédactrices sont allées y faire un tour, histoire de tâter l’ambiance : les deux ont un ressenti différent. Report en deux faces d’un des plus importants festivals de France. La face B ici.

Vendredi, hippodrome de Longchamp. K-way/bottes d’hiver, Porte de Bagnolet/Porte Maillot, queue/navette, marche/queue, check-in presse/marche, Solidays/Ironman : même combat.

A défaut d’avoir planqué de l’alcool dans un camel back – comment l’organisation ne peut pas les cramer ? – je m’autorise une extravagance un tantinet olé olé et décide de rentrer avec un parapluie dans mon sac. Prohibition 2013 oblige. Malgré le temps maussade, les gens, tous plus sponsorisés Quechua les uns que les autres, s’attèlent à planter leurs tentes et s’enthousiasment à l’idée des trois jours à venir. L’excitation est palpable.

19h30. On se dirige vers le « Dôme » pour se mettre dans le bain avec les Poni Hoak. Le groupe le plus anglo-saxon d’électro français ambiance le chapiteau déjà bien complet.

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21h. L’heure d’aller écouter Breakbot – nous l’avions déjà vu à l’Elekt’Rhône, et l’avions même interviewé. Dans un premier temps, l’alchimie avec le public a du mal à se faire – comme avec la quasi-totalité des groupes, probablement du fait du combo pluie/fraicheur – mais il a suffit au chevelu de balancer son « Baby I’m Yours » avec Irfane pour réchauffer tout le monde. On croit alors que le festoche est enfin lancé… mais non. Les gens se déplacent énormément de scène en scène et le mouvement de foule plombe un petit peu l’ambiance générale – le dôme est à moitié vide au moment du rappel.

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22h. J’essaie tant bien que mal de circuler à contre-courant pour traverser l’hippodrome et aller écouter Bloc Party. Un peu de pop rock, ça ne peut pas me faire de mal. Je me fraye un chemin pour aller au-devant de la scène. Tendu. « Paris », la deuxième plus grande scène du festival, est immense et la foule est déjà bien agglomérée. Tant pis, je reste derrière. Mauvaise idée. La scène semble être trop ambitieuse pour le groupe anglais et la voix de Kele Okereke est difficilement audible.

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Je décide de rentrer chez moi, un peu las de ne pas avoir complétement adhérée à l’ambiance, de ne pas sortir emballée de cet évènement dont j’avais tellement entendu parler sur Paris. J’arriverai chez moi après avoir marché 40 mn pour atteindre la première station de métro. Mes ami(e)s, ces héros, attendront une bonne heure et demi la navette ou marcheront près de deux heures, faute de ne pas pouvoir la prendre.

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Article et photos par notre correspondante sur place, Clémentine Laurent.

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