Fast Forward : les 16 choses qu’on aimerait voir en 2016

mercredi 30 décembre 2015, par SURL.

2015. Quelle grande année pour le rap et la musique en général. Puisqu’on en voit bientôt le bout, on a décidé de débriefer cette année folle à l’aide d’une sélection de bilans et d’analyses. La crème de la crème qu’on vous présentera au fil des jours qui nous séparent de janvier, comme un calendrier de l’avent ne contenant que des pépites de l’année passée. Après avoir conclu en grande pompe nos bilans 2015 avec les 15 tracks de l’année, on enclenche le fast forward vers le tur-fu pour vous présenter les 16 choses qu’on aimerait voir en 2016.

Autant l’admettre, 2015 nous aura malmené autant que Stephen Curry violente ses adversaires NBA. Ce début de siècle prend des airs inquiétants de game over, et pour reprendre le poète, il y a parfois de quoi se pendre avec son fil d’actualités FaceBook. A croire qu’entre déliquescence et espoir d’un avenir meilleur, les humains s’accrochent aux branches comme des bonobos de fin de race.

De notre côté, c’est entre autre la musique qui nous fait tenir debout. Et comme on a beaucoup d’imagination, on préfèrera toujours positiver. 2015 aura été l’une des  années les plus fastes du rap, elle rivalise sans peine avec le foisonnement de sa consoeur 1995. Parce qu’on s’attend à être surpris(e)s encore et encore, on vous propose donc d’enfoncer la touche « Fast Forward ». Et de découvrir en avance rapide ce que 2016 pourrait nous offrir de plus réconfortant.

1 / 4
Utiliser les flèches du clavier pour naviguer

post-malone-white-iverson

Un biopic sur KRS-One

Cette année 2015 a été celle du biopic sur N.W.A. Straight Outta Compton, gros succès commercial, Dr Dre accompagnant le film d’un troisième album en guise de BO. Même si le truc ressemble plus à un téléfilm de M6 au final et que des biopics sur le Wu Tang ou sur Deathrow ont été évoqués récemment, on verrait bien un véritable film sur le Blastmaster Krs One. Son histoire n’est pas banale et Boogie Down Productions fait partie des fondements du rap new-yorkais. Du beef avec le Juice Crew à la mort de Scott La Rock, en passant par la création du mouvement Stop the violence, Kris Parker mériterait amplement un biopic. On est prêts à en faire la promotion exclusive.

LA SUITE DES AVENTURES DE GRADUR SUR SNAPCHAT

Cher Gradur, tout d’abord merci de remettre au goût du jour la solidarité en invitant autant de mecs sur ton album. Les missions locales t’en sont reconnaissantes pour aider à désengorger leurs salles d’attente. Cependant mon cher Gradur, il y a un point que nous devons aborder ensemble, un point sur lequel nous sommes obligés de te blâmer, un point où nous te supplions de nous écouter. Arrête de faire des story snapchat aussi longues. Tous les soirs tu nous conseilles d’ajouter tes collègues de Roubaix sur Snapchat, tu nous montres ce que tu manges, tu nous fais écouter ce que tu écoutes dans ta voiture, et qui se trouve être déjà ce qu’on écoute. Tu saisis la mise en abyme ? Bref Gradur on t’aime mais s’il te plait raccourcis tes snap-courts métrages car tu bousilles toute notre 4G. Et qui va nous arrêter ? Certainement pas la 4G.

LE règne des « industry plants »

A travers des personnages comme Post Malone ou Raury, les industry plants sont un des phénomènes de l’année. Ce sont ces artistes que l’on n’a pas vu murir et qui débarquent de nulle part avec une identité claire et un son impeccable. Certains râlent, d’autres pleurnichent. Les arguments sont parfois légitimes : ces artistes sont transformés en produits designés avec soin, ils s’approprient ce que d’autres ont créé, peut-être même que les majors sont derrière tout ça, etc… D’un autre côté, ces artistes sont comme de belles plantes, bichonnées pendant des années sous serre avant d’être présentées aux clients. Parfois, ils ont peut-être un peu abusé sur les pesticides. Ce Post Malone a quand même l’air d’être sacrément à l’Ouest. Le son reste bien trop propre pour lui cracher dessus. Quelques héros différents, aussi suspects soient-ils, ne sont jamais de refus.

Plus de couples rappeurs-rappeuses

Tout a commencé avec Meek Mill et Nicki Minaj. On devine leur nouvelle relation à travers quelques morceaux partagés. Puis l’info tombe. Quelques mois plus tard, ce sont Lil Durk et Dej Loaf qui déclarent leur flamme au micro. On se surprend à apprécier, à s’amuser devant ces jeux de tourtereaux. Ne faites pas vos cœurs de pierre. Vous aussi vous avez secrètement bien trop aimé « My Beyoncé ». On s’étonne alors d’en vouloir plus. Pas n’importe quoi, pas des Lil Wayne et Christina Milian. Des couples qui défoncent, qui ont la classe comme Jigga et la Queen B. Même des couples homos d’ailleurs, il serait temps. Affichez-vous, qu’on en finisse ! Et puis on se réjouit d’avance à l’idée des beefs que ça devrait engendrer d’ici quelques années. Ok, c’est un peu sadique.

1 / 4
Utiliser les flèches du clavier pour naviguer

Article recommandés

La crème de la crème : les 15 articles de 2015 à faire imprimer
« That’s how you let that bitch breath fool » – Pure Baking Soda Alors qu’on pensait que tout avait déjà été écrit sur Young Thug, Pure Baking Soda se jette à…
La crème de la crème x Genius : les 15 punchlines de 2015
15- « LA TEMPêTE » Big Flo & Oli Mais si la balle est dans ton camp c’est que le flingue est de mon côté ― Bigflo & Oli – La Tempête 14-…

les plus populaires