Oddisee : « Le hip-hop, c’est un produit chimique »

mardi 11 février 2014, par Antoine Laurent.

Samedi 7 avril 2012. On se dirige vers le Transbordeur, à Lyon, pour une nouvelle soirée de L’Original Festival. On se souvient y interviewer OC, Apollo Brown et Oddisee, le longiligne et élégant rappeur de Washington. Problème : le lendemain, le disque dur externe sur lequel sont stockés nos rushs d’interviews surchauffe. Impossible d’accéder aux fichiers vidéos de notre entretien avec le emcee du Low Budget Crew et du Diamond District. On est un peu énervés, on se sent un peu cons, puis on oublie.

Vendredi 7 février 2014, je reparle de cette histoire avec un ami – accessoirement ingénieur informatique – fan de l’artiste. Il me propose de jeter un oeil sur le damné hardrive. Le lendemain, il me ramène la quinzaine de minutes de vidéo de mon interview avec Oddisee. Une question se pose : deux ans après, a-t-elle toujours un intérêt ? Clairement, oui. L’artiste est quelqu’un d’intéressant et de profondément cultivé et il rend, à lui seul, cet entretien riche. A lui seul oui, il faut dire qu’à l’époque, on se faisait un peu les dents et qu’on était un poil candides dans nos interviews. Fuck it, on assume.

« You don’t know me, I don’t know you but now, we know each other. » C’est comme ça qu’il avait fini son live ce soir là. Un vrai bon gars cet Oddisee, un bon gars qui a d’ailleurs pondu une des perles de 2013 avec son dernier album, The Beauty in All. Dérushées, montées et sous-titrées, notre interview vous propose de remonter deux ans auparavant, à l’époque où l’on n’avait pas l’impression de devoir se saigner pour être crédibles dans le blog jeu.

Au passage, nous serons une nouvelle fois partenaires de L’Original Festival cette année. Et au vu des premiers noms annoncés par l’organisation, à savoir Schoolboy Q, Isaiah Rashad (places en vente ici), Ärsenik, Seth Gueko, Scylla et les Xmen, on a déjà les poils qui s’hérissent quand on imagine les soirées qu’on va vivre et le contenu qu’on va vous ramener. #lyoncitygangster

Montage par Nelson De Jesus, sous-titrage par Etienne Laurent.

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