ROCK EN SEINE 2010 – DIMANCHE 29 AOUT

mardi 31 août 2010, par SURL.

Dernière journée de festival avec au menu : pluie, boue, costard gris acier, pluie, Wayne Beckford, flaques, The Ting Things, de la boue, des arbres protecteurs, Arcade Fire, des frites à 2e la mini barquette et une Mini Cooper super bien entretenue.

14h30 : Heu… il y a comme un problème, le réveil était censé sonner à 10h mais visiblement j’ai loupé le coche. Manque de motivation évident de ma part, après deux jours de festival, mes pieds et mon dos commencent à douiller sévère. Tant pis, juste le temps d’engloutir un petit déjeuner à vitesse grand V et d’embrigader la petite sœur pour une journée VIP et nous voila dans le RER, direction pont de Sèvres pour le finish de Rock en Seine !

16h00 : Le tramway c’est cool, propre, écolo, plutôt fiable, mais tout de même sacrément lent.

16h30 : L’entrée VIP ! Peut être la dernière fois que je l’emprunte alors je savoure le moment tel un alcoolique savourant sa binouze achetée 6 euros près du stand Nivea.

17h00 : L’équipe est en place, direction la scène de la cascade pour apprécier le costard gris éclair de Wayne Beckford. Y a pas à dire, le gars sait y faire sur scène : petit déhanché tout en douceur, chemise entrouverte dévoilant tatouages et abdominaux saillants, le tout agrémenté de quelques blagues et d’un sourire freedent = BINGO, toutes les filles de l’audience sont conquises. Des nuages menaçants prennent place juste au dessus de nos têtes…

18h00 : Beirut entre en scène ! Vu le mouvement foule, l’attente doit être énorme. Peu emballé par le style très folklo des américains et le peu d‘engouement du public, je me résigne à dépenser 2e pour une mini barquette de frites surgelées.

18h50 : Rencontre de Mathieu, un ancien collègue basketteur perdu de vue depuis une dizaine d’années, tant pis pour Fat Freddy’s Drop, j’ai trop de choses à lui raconter. Prévenant comme je suis, je prend soin d’envoyer Nesrine, notre reporter tout terrain, en faction devant la scène et de me donner un avis critique sur la performance du groupe. Le résultat : « P***** Thomas, tu sais pas ce que t’as loupé, c’était trop puissant, mon coup de cœur de Rock en Seine sérieux ». Vous voila prévenu.

19h50 : La grande scène est prise d’assaut ! The Ting Things, véritables têtes d’affiches du jour, vont bientôt faire leur apparition. Une gorgée d’eau plus tard et la chanteuse entre en scène. Premier choc, sur clip vidéo, je lui donne 20 ans, sur scène, 40. Mention spéciale au pantalon rouge mi-baggy mi-treillis qui ne l’a met absolument pas en valeur selon Mathieu, notre nouvel accompagnateur. Le résultat est grandement satisfaisant, de l’énergie à gogo, des tubes attendus de tous tels que « Shut up and let me go », « Great DJ » et « That’s not my name ». Petit regret tout de même, des réglages sonores un peu approximatifs, principalement concernant la voix de Katie White qui disparaissait de temps à autre. Les nuages se font de plus en plus pressants

19h57 : Le dilemme, Crystal Castles ou Arcade Fire ? Après avoir pesé le pour et le contre (surtout une flemme énorme d’aller jusqu’à la scène de l’industrie), j’opte pour les Canadiens, véritables légendes ici au domaine de Saint Cloud. Bien m’en a pris puisque le résultat était magique. De vrais musiciens au service d’une foule sous le charme, reprenant en chœurs les Ohhhhhhh et les Hééééééé s’élevant du pays du Caribou. Malheureusement pour nous, le show ne pourra être pleinement apprécié puisque la pluie en décidera autrement. Un déluge risquant de mettre à mal les instruments des artistes qui se voient contraints de rebrousser chemin. Abrité sous un pauvre arbre au milieu de centaines de personnes, je profite de leur « au revoir musicale » avec le somptueux « Wake up » (Musique du trailer de Max et les Maximonstres). Une prestation énorme, sur mon podium du week end en tout cas.

23h00 : Je marche dans la boue avec mes pauvres chaussures en toile et essaye d’esquiver les énormes flaques parmi le flux de festivaliers désirant s’extirper de ce désormais marécage. Ce soir, pas de train, le bonheur provient d’une Mini Cooper année 1990 appartenant à notre Mathieu national. Sorte de Karting rénové tout fonction pouvant même monter jusqu’à 140 sur autoroute (selon la légende). Rock en Seine est déjà loin, mon dos ne s’en plaindra pas, mes oreilles oui.

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