Rencontre avec Murkage dans le fumoir

vendredi 6 juin 2014, par Julie Green.

Time isn’t wasted when you getting wasted, right ? C’est en tout cas ce qu’on s’est dit en répondant l’invitation de Despe mercredi soir pour la première soirée du Despe Wild Club, qui prenait jusqu’aujourd’hui ses quartiers au 25ème étage de la tour Pleyel.

Au programme ? Une rampe de skate, des chemises en jean sérigraphiées par The 9th Factory, des Mojitos rebaptisés Desperitos et, surtout, des concerts dont celui de Casseurs Flowers – une petite soirée avant leur premier « vrai » live ensemble. On descend fumer une clope pendant le set de Yuksek, et là surprise : Murkage. Ça fait un moment qu’on discute avec leur attachée de presse, du coup on en profite pour leur gratter 15min d’interview, à l’arrache sur le gazon moquette. Ils acceptent volontiers, et comme la Coupe du monde commence dans une semaine et que les mecs arrivent de Manchester, l’occasion était trop belle pour pas parler de foot. Bon allez, et d’Orelsan, qu’ils ont invité en feat sur leur album.

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SURL : Alors, à fond derrière l’Angleterre ?
Ouais, on essaye ! Ils sont pas très bons.

Comme d’hab !
Cette année ils sont un peu plus jeunes. Tous les vieux sont partis. Nouveaux espoirs, nouvelles chances !

It’s coming home !
Ahah, ouais, carrément !

Et en Angleterre alors ?
Liverpool !

Ah, je suis allée à Anfield l’année dernière.
Alors ?! C’est grand hein ?

C’était calme !
On fait plus de bruit quand on perd en fait ! T’étais où ?

Dans les virages.
Bizarre, j’y vais tous les ans, je t’assure que c’est pas calme. T’es pour qui toi en France ?

Paris.
Ouais, le PSG !  J’adore le PSG. Je veux tellement rencontrer Zlatan ! Il est génial. C’est vraiment dommage qu’il puisse pas jouer la coupe du monde. C’est un joueur immense. Il l’a dit lui-même : “Je regarderai pas“. Il a bien raison. Une coupe du monde sans Zlatan, c’est pas une coupe du monde !

Quelle idée d’être suédois.
T’aimerais bien qu’il soit français hein ?

Ahah, ouais.
(Il éclate de rire) Ça va, vous avez des bons joueurs déjà.


Cantona ?
Zidane !

Ouais, vous l’aimez bien chez vous aussi ?
Il est énorme en Angleterre. Il a quand même foutu un énorme coup de boule à un joueur, et tout le monde lui pardonne. C’est la légende Zidane.

Alors, c’est qui le numéro 10 dans le groupe ?
Umm. Dure question ! Dave, toi t’es un défenseur.

(Dave, à coté, rentre dans la conversation) N’importe quoi, je suis le numéro 10 !

Non, non, attends. On réfléchit. T’as raison, t’es le numéro 10 ! On fait tous tout le boulot.

Dave : Et moi ils me passent la balle, et je marque. Bim. C’est un peu comme ça pendant nos concerts. Felix, notre batteur, lui c’est Kaka. Gaika, lui c’est Pirlo. Et Daryl, c’est le gardien. C’est notre DJ, sans lui, on a rien. Et voilà. On fait une bonne équipe non ?

Ouais. Et d’ailleurs, vous avez embauchés deux français dans l’équipe puisque vous avez fait des duos avec Orelsan et Nekfeu. Vous vous êtes rencontrés comment ?
Alors en fait c’est plutôt eux qui nous ont rencontré ! Ils sont fans de nous ! On les as vu, on les a forcé à faire un feat, ils avaient pas le choix. Ils voulaient pas, ils commençaient à dire “non, steuplait“, on a dit “hey ho, tout de suite, pose.“ Et voilà. Friendly Pressure.

Hey, vous êtes pas très sympa.
Ouais, mais on est Murkage !

Ok. Alors, c’est qui le meilleur des deux ?
Ah. On y est…

Et pour le reste…

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