Les dix morceaux de rap qui parlent le mieux de graffiti

vendredi 21 août 2015, par Olivier Cheravola.

Action Bronson, Vic Mensa, Fat Joe, Evidence… Quand les rappeurs ne sont pas occupés en studio, certains d'entre eux aiment imposer leur style d'une autre façon qu'avec un micro. Parce que graffiti et rap = amour éternel, on vous a concocté une playlist intemporelle avec dix sons reliés à l'art du writing.

Parmi les disciplines originelles phare de la culture hip-hop, le graffiti vandale est sans doute celle qui reste encore la plus pure. Pas d'argent à se faire quand on décide un soir de sauter les grillages d'une voie ferrée pour poser sa première brûlure. Ne parlons pas ici de "street art", ce vaste fourre tout dont les contours sont aussi durs à définir que ceux du brouillard londonien. Evoquons plutôt l'adrénaline, les sacs à dos remplis de Montana, les sessions nocturnes dans les rues, l'odeur de la peinture emplissant un tunnel et l'impression de liberté diffuse que laisse chaque session accomplie avec succès.

Parce que le graffiti est définitivement bien plus qu'un décorum de clip pour artistes en manque d'authenticité vintage, et que bon nombre de rappeurs ont cultivé leur pratique de la calligraphie autant que leurs rimes, on vous administre une bonne dose de graffiti music. Pour le reste, on vous prévient : ne faites pas ça chez vous.

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Atmosphere – RFTC

Quand le Tom Waits de la génération hip-hop se penche sur le graffiti, ça donne un story telling virtuose au twist final que n’aurait pas renié M. Night Shyamalan. Slug joue les réalisateurs et te place au premier rang d’une escapade nocturne dans les rues de Minneapolis. Apprécie la ride.

Meyhem Lauren – Got the fever

Le compagnon d’armes d’Action Bronson ne fait pas qu’engouffrer des tonnes de ribs et de baklava avec le rouquin préféré de Ghost Face Killah. Les deux acolytes partagent aussi un goût prononcé pour le vandalisme. Tags au fatcap, squeezers plein à craquer d’encre indélébile, tous les moyens sont bons pour se soulager. Oui, à ce stade on peut même carrément parler d’addiction.

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