Cali. Dream – Chp.3 : Isla VIst’Halloween

samedi 6 novembre 2010, par Antoine Laurent.

California Dream, où le récit des aventures d’un rédacteur SURLien au pays des non-maigres. Toujours en quête de concepts intéressants à partager, on a pensé qu’il pourrait être appréciable de suivre le quotidien et les expériences d’un de nos rédacteurs parti s’exiler à la frontière américano-mexicaine. Entre choc culturel, découvertes musicales ou seulement anecdotes de vie, suivez l’évolution d’un étudiant français au pays de l’oncle Sam.
……
Même si petit à petit, le phénomène de mondialisation culturelle fait qu’Halloween se développe sur le vieux continent et ailleurs, cela reste une simple occasion comme une autre de sortir et de s’hydrater. Mais pas plus. Au pays de l’oncle Tom, deux semaines avant la date fatidique du 31 octobre, les gens commencent déjà à s’agiter. Que faire ? Où le faire ? Dans quelle tenue le faire ?
Vainqueur incontestable du concours de citrouille du campus.
Autant le vivre à fond, s’organiser, et se diriger là où tout étudiant Californien se doit d’aller au moins une fois dans son cursus pour fêter Hallo(slutty)ween : Isla Vista, Santa Barbara. ‘IV’ est un quartier/boulevard résidentiel en bord de mer pour étudiants de UCSB. 18 000 étudiants y résident pendant l’année. 60 000 s’y rendent pour la fête de la citrouille. On était prévenu. Le 31 octobre avait pris une ampleur de malade à Santa Barbara, tellement que la police locale avait maintenant plus de pouvoir spécialement ce soir là, et elle n’hésitait jamais à en abuser. Une des personnes présente dans notre groupe, déguisée en Lara Croft, s’est fait tout bonnement confisquer ses deux flingues en plastic par les forces locales… C’est dire !
Les aléas du road trip…
Mon costume franco-français de Napoléon sur le dos et cinq heures de route plus tard, me voilà enfin au pied des Santa Ynez Mountains. Un bonhomme est déjà au taquet et a transformé son toit en plateforme de DJ. Un chapeau chelou sur la tête, un drapeau américain devant lui, il se met à mixer du gros dubstep pour les quelques fêtards qui ont décidé d’attaquer leur nuit dans l’après-midi. Me voilà bien dans l’ambiance de l’American Riviera, surnom donnée à la ville de Santa Barabara.
Santa Barbara et Isla Vista avant la tempête.
La soirée a forcément débuté assez rapidement, et les rues étaient déjà bondées à peine la nuit tombée. Concrètement, la soirée se résume en une longue parade d’étudiant(e)s aux costumes excentriques qui, grâce à l’éthanol qu’ils ont dans le sang, se félicitent les uns les autres pour leur originalité, et s’auto-congratulent lorsqu’ils sont capables de reconnaitre un costume un peu recherché.
-« Oh! You’re this guys, this dude called…. Napoleon… Dynamite! Yeah! »
Aucune animosité, tout le monde est juste là pour passer une bonne soirée. Les rencontres se multiplient, et les invitations aussi. L’essentiel m’avait-on dit est de trouver une ‘house party’ dans laquelle s’incruster, parce que marcher alcoolisé devient rapidement épuisant. Alors lorsque l’on me propose de venir dans une ‘fraternity house’ (le genre de truc que l’on a pas à San Diego), autant dire que je n’hésite pas une seconde. Sorte d’appartement gigantesque peuplé d’étudiants en total autonomie, l’endroit abritait une fête différente dans chaque chambre. Intéressant ! Sauf qu’après nous être fait rejeté d’une première chambre après une trentaine de minute, voilà que l’on se retrouve sur le point de se faire totalement jeter du bâtiment. Un des rares sobres – il le paraissait vraiment – me demande qui je suis. Je lui explique qu’on vient de UCSD et qu’on a été invité ici, et c’est alors qu’il me demande le nom du mec qui nous a gentiment proposé de venir… Aïe. Je n’ai pas autant de mémoire. Autant tenter un nom commun à consonance américaine.
-« Hum…. Alex? »
-« Ok, you’re out. »
Bien essayé.
Les photos sauront, je crois, en dire davantage. Enjoy.

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