[Report] Rock en Seine – Samedi 25 Août

dimanche 26 août 2012, par Joackim Le Goff.

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Cette deuxième journée au village RES ne démarre pas comme les autres. Posés sur des transats avec la révélation niçoise Hyphen Hyphen, on discute médicaments contre le mal de gorge, musique et cuisine pendant quelques minutes. Le quatuor monte sur la scène de l’industrie dans deux heures, autant dire qu’on sent chez eux une bonne dose d’excitation. Parmi les surprises, ils nous confient qu’ils vont bientôt sortir un deux titres qui sortiront courant octobre et seront joués en exclusivité ici-même. Ces deux morceaux seront aussi clippés. Parmi les artistes programmés, ils kiffent notamment Little Dragon et Grimes. Leur dernier coup de coeur ? Niki and the Dove à l’unanimité. Ah oui, ils kiffent les cantines de falafels et vous recommandent particulièremen le Babylone à Bastille. Enfin, si leur musique était un plat, vous goûteriez en entrée un bon sandwich « ham-tomatoe-cheese », métaphore de leur musique qui accumule diverses influences mais construit son propre style. En plat de résistance ? un magret de canard – fin et fort – accompagné de poivrons jaunes et rouges, surtout pas verts ça fait trop. Ajoutez un peu d’orange pour les agrumes et des oignons confits. Bon appétit bien sûr !

Un peu trop à la bourre pour écouter le live de la rappeuse british Speech Debelle. Dommage, on en profite donc pour explorer le parc. L’espace Rock’n’Roll Circus est plutot original : plusieurs affiches retro de (faux ?) films, un taureau mécanique, un Fakir qui joue au DJ entre deux spectacles. Sans oublier la tribu Maori qui se balade un peu partout en mettant l’ambiance. On est pas resté assez longtemps pour apercevoir la femme-araignée ou saluer l’homme le plus fort du monde, mais d’autres stands méritaient notre attention. Ou pas d’ailleurs. Le stand Converse m’a un peu déçu cette année : moins élaboré, proposant des animations assez classiques et un concours Instagram, même si on a taggué pas mal de Chuck Taylor avec le nom du blog. Moins surprenant que les jeux vidéo rétro de l’an passé. Ca restait quand même plus fun et moins orienté « marque » que les autres sponsors, malgré un babyfoot composé de smartphones chez SFR et un esprit vacances, avec accessoires à disposition, chez Coca-Cola. Le must, hormis les stands gastronomiques, c’est au final la Grande roue, dont le tour est gratuit si l’on survit à la file d’attente. Je n’ai pas eu cette patience … En se promenant, on croise aussi des arbres taillés en forme de visages de gorilles, les affiches des précédentes éditions et quelques autres trucs cool. Bon, place à la musique.

Avec le forfait de Childish Gambino, cette journée n’était pas celle où l’on connaissait le plus d’artistes listés, d’où l’enclenchement du mode « découverte ». On teste donc le rock teinté de folk d’Alberta Cross, pas trop ma tasse de thé. On décale vers la scène de l’Industrie, puisque s’ensuit… Hyphen Hyphen ! Comme promis, ils balancent deux inédits dans leur set électro-rock haut en couleurs, l’un intitulé « Las Vegas » et l’autre … « Rock en Seine » ! Surement provisoire. Grosse débauche d’énergie, aucune appréhension du public, ils gèrent et enthousiasment l’assemblée. Baby Sweet ! On attend de les voir à Coachella ou à Sziget. On stoppe vite fait devant Deus, on croise la team WATM qui a bien apprécié le jeune duo ricain The Bots – respectivement 18 et 15 piges ! -, avant de se rendre devant Bass Drum of Death sur la scène Pression Live. Sympa, mais j’ai un peu de mal à rentrer dedans sans avoir écouté avant. Puis, un nom résonne de plus en plus fort dans la tête de chaque festivalier : « Noel Gallagher ».

Installé sur la Grande Scène, l’égérie de Manchester City rameute tout le peuple, pire qu’un aimant : « Why always me ? ». Pas rancunier, Le public ne retient pas avoir été salement abandonné quelques années auparavant, lorsque l’aîné des frères Oasis s’etait clashé ici-même avec Liam, délaissant ses fans juste avant de monter sur scène. Il joue ses morceaux avec ses High Flying Birds, échange peu mais amicalement avec le public et n’oublie pas ses standards, type « Whatever » ou « Don’t Look Back in Anger » en clôture. La classe, sans trop transpirer non plus. Les vraies choses sont lancées, ça va pas ralentir avec The Black Keys.

Clairement dans mon top 5 perso, leur prestation d’une heure quinze a électrisé toute l’enceinte. Tour à tour en retenue ou énergique, Dan et Patrick assurent en mode patrons. Pas d’effets spéciaux, seulement du talent, de la simplicité et une boule à facettes sur l’intimiste « Everlasting Night « . Les milliers de personnes scandant le refrain de « Lonely Boy » restera dans les mémoires. Il se fait tard et faim. On dégomme un cheesburger un peu mauvais en speed, on démarre avec le tableau visuel d’Agoria mais on lâche avant la fin. Une prestation stylée, mais faut garder de forces pour demain. Surtout, je dois préparer l’interview de …

Crédits photos : surlmag.fr et blog officiel  

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