Julien Raynaud, une histoire de street art cubique

vendredi 9 août 2013, par Marine Cagniet.

A peine 25 ans et Julien Raynaud aligne un CV plutôt impressionnant. Avec des expositions à Paris, Marseille, New York, San Francisco et Los Angeles, le jeune artiste de Marseille n’en est pas à son coup d’essai.

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A 16 ans il s’achète ses premières bombes de peinture et réalise ses premiers graff sur les terrains vagues de la cité phocéenne. Pas vraiment à l’aise dans la rue, il va vite se tourner vers la réalisation sur toile. Pourtant, de cette période il garde les techniques du street art, les grands formats, le besoin de liberté et surtout l’esprit collectif. Julien travaille régulièrement avec d’autres artistes sur des œuvres communes, des collaborations qui lui permettent de donner une nouvelle perspective à son travail et c’est avec plaisir qu’il relève le défi d’harmoniser son style à un autre, diamétralement opposé.

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Bien que tourné vers un art plus « conventionnel » en exposant des toiles dans les galeries d’art, l’artiste reste attaché à son expérience dans le graffiti. Face à ses peintures, on pense naturellement à Picasso, à Léger. Pourtant Julien n’a pas fait d’école d’art et ce n’est que très tard, à force d’entendre le public lui parler des ces artistes, qu’il se renseigne sur le cubisme. Son éducation artistique s’est faite dans la rue à travers les œuvres de street artistes comme Tilt, Basquiat, Haring ou Biofa.

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Entre le street art et le cubisme, c’est lors d’un voyage à Los Angeles où son univers va vraiment se confirmer. Ses œuvres aux couleurs vives prônent l’amour et la vie. Il diffuse ses messages positifs avec le regard d’un enfant qui nous incite à la rêverie, à l’espoir. Plus le sujet va être noir, plus la toile sera colorée.

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