Lucas Perrigot, dans l’ombre de la scène, à la lumière de l’objectif

mercredi 4 octobre 2017, par Antoine Laurent.

La rubrique #VIEW de SURL vise à mettre en lumière le travail de certains artistes, photographes et autres graffiteurs. Les images parlent d’elles-même et ne nécessitent, le plus souvent, que très peu de mots pour situer le contexte. Aujourd’hui, focus sur le travail de Lucas Perrigot, particulière adepte des arrière-scènes et de la photographie en noir et blanc.

Lucas Perrigot est un amoureux de l’image. Diplômé en arts appliqués à Nantes, en photographie à Paris et en cinéma à Rennes, il consacre une partie de son travail consacré à la réalisation de reportages dans les coulisses de concerts. Un premier reportage de deux ans en immersion dans une troupe de danse hip-hop Nantaise lui ouvre les portes de nos amis du festival Nantais Hip Opsession en 2013. Depuis, il collabore régulièrement avec des artistes comme Guts, JP Manova, Gael Faye, Blanka ou encore Jimmy Jay. « Je ne photographie pas énormément le concert en lui même, mon travail se tourne essentiellement dans la capture d’instantanés autour du show, de moment de vie dans les coulisses, de l’installation du matériel au concert, nous explique-t-il. Avant de commencer la photographie, quand je me retrouvais dans la fosse d’un concert, je me demandais toujours comment la vie d’un groupe se déroulait derrière la scène, cela me faisait tellement rêvé que lors du concert, je ne regardais pas le groupe mais plutôt les techniciens. Cela m’à donné l’envie de pouvoir permettre au public de vivre tout ces moments et d’être plus proche de l’artiste. En ce qui concerne l’artiste et son équipe, c’est un souvenir que je veux leur donner. »

Lucas Perrigot ne souhaite pas faire de photos « juste pour prendre une photo banale d’un artiste ». Tout est dans un cadrage soigné, des compositions recherchées et des lumières bien travaillées pour donner, dans sa finalité, un reportage de qualité et cohérent. « Le plus important pour moi est de garder une trace, un souvenir, se revoir vingt ans plus tard tout en retrouvant l’émotion, l’ambiance de l’instant photographié et d’être capable de se rappeler les cinq minutes d’avant et d’après la photo. »

Article recommandés

JP Manova : « J’ai proposé une conversation, le public tend l’oreille »
Du plan B au plan A, JP Manova a peaufiné son parcours avec minutie. Entre taf de studio, boulots d’intérim et apparitions remarquées et dispersées dans le temps. Des « Liaisons…
Melopheelo, poète version solo
Le dimanche 31 mars, nous étions à l’avant dernier show de L’Original Festival, au Transbordeur de Lyon. D’ailleurs, si vous voulez relire notre report complet de l’évènement, c’est ici que ça…