Top 10 des rappeurs les plus prolifiques en prison

jeudi 1 janvier 2015, par Vincent Tonnerre.

Si on passe au crible l’histoire du hip-hop, on remarque qu’une majorité de nos rappeurs préférés sont souvent passés par la case prison. Certains y voient même un rite de passage, une ligne à mettre sur son CV de rappeur modèle. Surtout, une réalité : avant d’être des rappeurs stars, nombre d’entre eux sont des thugs et même si la plupart ont abandonné leur hustle pour se consacrer pleinement à leur penchant musical lucratif, certains ont du mal à enfouir leur vieux démons.

« Shit, you only do two days no how. Day you go in, and day you go out. » Avon Barksdale n’avait peut-être pas tort, mais comment tuer l’ennuie pendant cette parenthèse plus ou moins longue ? Pour beaucoup, l’écriture. L’ingéniosité des rappeurs semblent transcendée derrière les barreaux, eux qui parviennent à produire et à diffuser depuis leur cellule. Et si la prison était le vrai adderall des rimeurs, la vraie ritaline d’emcees aux troubles de la concentration prononcés ? On s’est posés la question, puis on a listé les dix rappeurs kainris les plus prolifiques en zonzon selon un obscur barème quantité/qualité de notre création. « I’m shinin in the prison, bitch. »

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10 | LIL BOOSIE

 

LILBOOSIE

 

La pilule est dure à avaler pour Lil Boosie. Rappeur promis à un bien bel avenir, surfant sur le courant dominant du rap de la Louisiane, Boosie a eu la mésaventure de voir sa carrière être shootée en pleine ascension par ses démêlés avec la justice. A deux doigts de passer sur la chaise électrique (possession illégale d’armes, trafic de drogues, contrebande, violation de période probatoire), il entre en prison en 2009 avec l’intention de passer un cap en tant qu’artiste. L’année suivante, le protégé de Pimp C et C-Loc sort son cinquième album solo, Incarcerated : le disque pointe à la treizième place du Billboard 200 avec plus de 30 000 copies vendues en une semaine. Depuis sa cellule, Torrence Hatch sort (au moins) trois autres mixtapes et projets collaboratifs. A sa libération, il signe chez Atlantic Records et réussit son pari.

9 | PIMP C

 

PIMPC

Pimp C n’a officiellement rien enregistré lors de son passage en prison, entre 2002 et 2005. Mais ses années derrière les barreaux ont servi de ciment à l’ensemble du rap texan, regroupé sous l’étendard « Free Pimp C » porté haut et fort par Bun B. En profitant de l’effervescence suscité par le mouvement, Rap-A-Lot Records collent de vieux freestyles sur de nouvelles productions et sort The Sweet James Jones Story, premier album solo de la moitié de UGK. Sans être une réussite musicale, le disque est un succès d’image qui propulse UGK sur le devant de la scène et entraine Bun B a entamé une carrière solo. A sa sortie de prison, l’artiste et son groupe son connu de tous. Résultat : Underground Kingz de UGK se classé n°1 du Billboard 200 et s’écoule à prêt de 500 000 copies.

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